Georges Moustaki – Ma solitude (1970)

Table of Contents
  • Georges Moustaki – Ma solitude (1970)
  • Lettre
  • Georges Moustaki
    • Biographie: 
      • La Grande Aventure
      • “Avec ma gueule de métèque…”
      • Passion Brésil
      • Détour par le Nord
      • Retour en Méditerranée
      • Gardez vos rêves
      • 2008 : “Solitaire”

Georges Moustaki – Ma solitude (1970)

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Lettre

Pour avoir si souvent dormi
Avec ma solitude
Je m’en suis fait presqu’une amie
Une douce habitude
Ell’ ne me quitte pas d’un pas
Fidèle comme une ombre
Elle m’a suivi ça et là
Aux quatre coins du monde

Non, je ne suis jamais seul
Avec ma solitude

Quand elle est au creux de mon lit
Elle prend toute la place
Et nous passons de longues nuits
Tous les deux face à face
Je ne sais vraiment pas jusqu’où
Ira cette complice
Faudra-t-il que j’y prenne goût
Ou que je réagisse?

Non, je ne suis jamais seul
Avec ma solitude

Par elle, j’ai autant appris
Que j’ai versé de larmes
Si parfois je la répudie
Jamais elle ne désarme
Et si je préfère l’amour
D’une autre courtisane
Elle sera à mon dernier jour
Ma dernière compagne

Non, je ne suis jamais seul
Avec ma solitude
Non, je ne suis jamais seul
Avec ma solitude

Georges Moustaki

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Georges Moustaki

Biographie: 

Yussef Mustacchi naît en Egypte à Alexandrie le 3 mai 1934. Ses parents Nessim et Sarah sont grecs et originaires de l’île de Corfou. Ils tiennent une librairie dans la cité cosmopolite où de nombreuses communautés se côtoient. A la maison, chacun parle italien à cause d’une tante qui refuse catégoriquement de parler grec. Dans la rue, les enfants parlent arabe. A l’école, le jeune Joseph, puisqu’on l’appelle ainsi, apprend et parle le français. Ses parents qui sont très attachés à la culture française l’ont inscrit dans une institution scolaire française. Il en va de même pour ses deux sœurs. Le jeune garçon s’intéresse beaucoup à la littérature et à la chanson française. Il écoute Charles Trenet, Tino Rossi ou Edith Piaf. Comme il joue un peu de piano, il s’amuse à reprendre leur répertoire.

Le baccalauréat en poche, il va donc naturellement venir séjourner à Paris. Nous sommes en 1951. Après un aller-retour à Alexandrie pour demander l’autorisation à son père de vivre dans la capitale française, il s’installe chez sa sœur et son beau-frère, lui aussi libraire. Il essaie de gagner sa vie en faisant du porte-à-porte pour vendre des livres de poésie.

Dans ses moments de loisir, il gratte un peu la guitare que sa mère lui a envoyée. Il se rend aussi dans les cabarets, aux Trois Baudets par exemple, où un soir, il entend Georges Brassens alors débutant. C’est le choc. Par un heureux concours de circonstances, il le rencontre quelques temps plus tard dans la boutique de son beau-frère. Il lui montre les quelques chansons qu’il a écrites et Brassens l’encourage à continuer.

Fort de cet encouragement et à court de ressources, le jeune homme qui a décidé de transformer son nom en Georges Moustaki (Georges, en hommage au Maître), pousse la porte de quelques cabarets comme chanteur occasionnel. Il vit surtout de chroniques de la vie culturelle parisienne qu’il écrit pour un journal égyptien. Alors qu’il n’est âgé que de vingt ans, Georges se marie. L’année d’après naît une petite fille prénommée Pia. Mais la vie de famille est difficile pour cet artiste-débutant qui hésite à ce moment-là entre la musique et la peinture. En cette année 1954, il rencontre aussi Henri Salvador à qui il propose des chansons.

La Grande Aventure

C’est le guitariste Henri Crolla dont Georges Moustaki est un fervent admirateur, qui en 58 présente le jeune auteur-compositeur à Edith Piaf. De cette rencontre va naître une liaison entre eux deux. Piaf va demander à Moustaki de lui écrire des chansons. La plus belle réussite est sans doute “Milord” dont la musique est tout de même signée Marguerite Monnot. Pendant une année entière, le jeune homme suit la chanteuse dans ses tournées. Leur relation est tumultueuse et se termine assez brutalement.

Après cette année intense, Georges Moustaki se met un peu en retrait, étudie la musique et apprend la guitare classique. Il écrit quand même pour des gens comme Colette Renard, créatrice d’”Irma la Douce”, Montand ou Barbara. Entre 60 et 65, Moustaki sort sur le label Pathé Marconi plusieurs 45 tours et même un 33 tours sur lequel on trouve “Eden blues”, “les Orteils du soleil” et “les Musiciens”. Mais Moustaki à cette époque ne se positionne pas vraiment comme un interprète. Il propose pourtant en 66 à sa maison de disques la maquette du titre “le Métèque”. Elle n’y trouve aucun intérêt et lui rend son contrat.

C’est le temps où Moustaki renoue avec ses origines grecques. Il se rend pour la première fois en Grèce en 66 et visite plusieurs régions. Il croise l’actrice et chanteuse Melina Mercouri et se lie d’amitié avec elle. Plus tard, elle fera traduire “le Métèque” et “En Méditerranée” et les interprètera comme autant d’hymnes de résistance face à la dictature des colonels.

En 66, il rencontre aussi Serge Reggiani. L’acteur veut commencer une véritable carrière de chanteur. Il convainc Moustaki de lui écrire des chansons. C’est ainsi que naissent des titres aussi forts que “Sarah”, “Votre fille a vingt ans”, “Ma liberté” ou “Ma solitude”. Reggiani rencontre ainsi un grand succès dont va aussi profiter l’auteur-compositeur.

Moustaki au fil des années, tissent de véritables liens d’amitié avec beaucoup d’acteurs de la scène musicale française de cette époque. C’est le cas avec Barbara. Il lui écrit un des plus beaux titres de son répertoire “la Longue dame brune” qu’ils interprètent d’ailleurs en duo tout au long de la tournée de la chanteuse en 1968. Alors qu’un récital doit avoir lieu à Mulhouse, Barbara est prise d’un malaise et ne peut entrer en scène. Moustaki la remplace alors au pied levé faisant presque à cette occasion ses débuts sur une véritable scène.

“Avec ma gueule de métèque…”

1969 est l’année décisive qui révèle Moustaki au grand public. En effet, “le Métèque” sort en 45 tours. Son succès permet à Moustaki de faire dans la foulée un 33 tours, couronné l’année suivante par le Prix de l’Académie Charles-Cros. Plusieurs chansons dont “Ma solitude” ou “Joseph”, resteront longtemps dans son tour de chant.

Il se produit enfin en vedette, à Bobino à Paris en janvier 1970. Il sait avec ses musiciens créer une atmosphère chaleureuse et intimiste qui séduit beaucoup le public. A cette occasion, un live sort un peu plus tard, avec des titres jamais enregistrés dont “Donne du rhum à ton homme” ou “la Pierre” du compositeur grec Manos Hadjidakis. L’année suivante, outre une tournée au Canada, il joue dans un film adapté du roman d’Albert Cossery, “Mendiants et orgueilleux”. Il sort aussi un nouvel album intitulé “Il y avait un jardin”.

Passion Brésil

C’est fait. Moustaki a pris le pli du métier de chanteur. En 1972, il enchaîne l’album “Danse” dans lequel on trouve “la Ligne droite” et deux titres d’un autre Grec Mikis Theodorakis, “l’Homme au cœur blessé” et “Nous sommes deux”, un deuxième passage à Bobino en février et une tournée en Afrique et au Canada. L’événement de l’année est sans doute le festival international de la chanson populaire de Rio de Janeiro au Brésil. Passionné par la littérature de Jorge Amado et amateur de bossa nova depuis que Pierre Barouh l’a initié, Moustaki est déjà attiré par la culture de ce pays. A l’occasion de ce festival, il rencontre les grands de la musique brésilienne, de Elis Regina à Chico Buarque en passant par Gilberto Gil ou Jorge Ben.

Sur l’album suivant, “Déclaration”, les influences brésiliennes se font sentir. Moustaki reprend “Aguas de março” d’Antonio Carlos Jobim et en fait “les Eaux de mars”. Il se produit au Festival de Tokyo et continue son tour du monde avec des concerts au Canada et aux Etats-Unis, dont le Carnegie Hall à New York.

Loin d’avoir oublié ses premiers coups de coeur, Moustaki rend hommage à Brassens dans l’album sorti en 1974, “les Amis de Georges”. Il adapte aussi deux chansons brésiliennes, l’une de Chico Buarque “Portugal” et l’autre de Toquihno et Vinicius de Moraes “Je suis une guitare”. On remarque aussi “le Droit à la paresse” qui lui sied très bien. Après s’être produit une nouvelle fois à Bobino, il part en tournée en Allemagne.

La vie de Georges Moustaki est celle d’un artiste voyageur, trouvant son inspiration sur divers continents, puisant au fond de lui-même et aux sources de ses racines la matière pour écrire de nouvelles chansons. Les années 75 à 77 sont consacrées à la sortie d’albums, “Humblement il est venu”, “Prélude” et “Espérance” mais essentiellement aux concerts qu’il donne aux quatre coins de la planète, de l’Allemagne au Japon en passant évidemment par la France (trois semaines au Théâtre de la Ville en 76 et trois semaines à l’Olympia en 77 ) et même au Caire en Egypte (trois dates en 76).

L’année 79 voit la sortie de deux albums “Si je pouvais t’aider” et “Et pourtant dans le monde”. En novembre il se produit à l’Olympia pendant deux semaines et poursuit une tournée européenne pendant une bonne partie de l’année 1980.

Détour par le Nord

Après l’album “C’est là” sorti en 81, Moustaki délaisse un peu le sud et s’associe au groupe hollandais Flairk pour l’enregistrement de chansons parues sur “Moustaki & Flairk” (82) et pour la tournée qui suit avec un passage par Paris à Bobino.

Changement de cap pour l’album suivant (sans nom) enregistré en mai 84 à Paris et à Rio. On y trouve notamment “Pornographie” de Hadjidakis ou “l’Instrument du malheur”, en fait, l’accordéon dont il a commencé l’apprentissage depuis 80 avec Joe Rossi. Après un passage à l’Olympia, il se rend à la Réunion pour le Festival de l’Océan Indien. En 85, il part pour une longue tournée (Europe, Chili et Corée). Il obtient aussi la nationalité française, alors qu’il était uniquement Grec jusque-là.

En ce milieu des années 80, il rompt avec sa maison de disques Polydor et c’est donc chez Blue Silver que sort le nouvel album “Joujou” en 86. Quelques “pointures” sont venues apporter leur contribution, Maxime Le Forestier qui signe “Une cousine”, l’Espagnol Paco Ibañez pour la musique de “l’Espagne au cœur” ainsi que les accordéonistes Joe Rossi et Richard Galliano. Moustaki inaugure cette année-là un nouveau style de tournée, celle qui se passe uniquement dans Paris intra-muros. Elle commenceSalle Gaveau et se termine à la salle des fêtes du XIXème arrondissement, soit dix-neuf dates. Une tournée qui lui permet de rentrer tous les soirs dans son appartement de l’Ile Saint-Louis au cœur de la cité parisienne.

Il se produit une nouvelle fois à Paris au Théâtre Dejazet à la fin de l’année 87. Un double album live sort en 88. L’année suivante, il publie “les Filles de la mémoire” livre préfacé par le grand Jorge Amado. Il est traduit en grec, en italien et en espagnol.

Retour en Méditerranée

Après la sortie d’un coffret “Ballades en ballade” qui présente une bonne partie de sa production chez Polydor, Georges Moustaki enregistre un nouvel album studio en 92, intitulé “Méditerranéen”. Maxime Le Forestier signe “la Chanson de Jerôme”, Joe Rossi “Nini” et “Boucle d’oreille” et Areski Belkacem, compagnon de Brigitte Fontaine, “Méditerranéen”. Nouveau venu dans la galaxie Moustaki, François Rauber s’est occupé des arrangements. En mars 93, il se produit le temps de trois concerts au Casino de Paris puis part en tournée, comme à son habitude.

Après un passage en 95, au célèbre club de jazz parisien, le Petit Journal Montparnasse, Moustaki revient avec un nouvel album en 96, “Tout reste à dire”. Le titre peut paraître surprenant au vu de sa carrière d’auteur-compositeur. Mais l’inspiration habite toujours ce grand voyageur. “As-tu brisé un cœur ?” est un poème soufi du Turc Yunus Emre. Il interprète aussi “Demande de réparation pour dommages de guerre”, texte de Dan Ben Amots, en compagnie de Nilda Fernandez. C’est aussi la voix fluide de Enzo Enzo qui l’accompagne sur “Des mots démodés”. Encore une fois, Moustaki a fait appel à des sonorités et des écritures venues d’ailleurs comme “Ave Maria no morro” chanté en portugais.

La véritable passion de Moustaki se situe dans la relation qu’il entretient avec son public au fil de ses voyages. Les tournées occupent la plus grande partie de son emploi du temps. S’il fait quelques passages à Paris (Casino de Paris en janvier 97 ou au Petit Journal Montparnasse en février 98), ce n’est que pour mieux repartir vers des contrées lointaines, où comme il le dit lui-même, “il se repose”. Le 23 novembre 98, il apparaît pour un concert triomphal à Varsovie. La foule l’ovationne à l’issue du récital de ce plus de deux heures.

En janvier 2000, Georges Moustaki publie un ouvrage avec Siegfried Meir “Fils du brouillard” et “les Filles de la mémoire” est réédité en livre de poche. Il se produit à l’Olympia le 6 juin à guichets fermés. En 2001, il continue sa tournée et participe à quelques festivals au cours de l’été dont les Francofolies de La Rochelle et les Vieilles Charrues en Bretagne.

Gardez vos rêves

En décembre 2002, à 68 ans, Georges Moustaki livre un premier bilan discographique avec un coffret de dix CDs. Ayant depuis quarante ans chanté tous les plaisirs et tous les bonheurs, il peut contempler maintenant l’oeuvre tout entière : nonchalance unique, amour de l’amour, rencontres musicales et humaines qui ont donné tant de classiques.

La surprise arrive en novembre 2003 : un nouvel album intitulé sobrement “Moustaki”, avec la version studio de la première chanson qu’il a composée, “Gardez vos rêves” et, pour la première fois, son propre enregistrement de la chanson qui l’a fait connaître, “Milord”, composée jadis pour Edith Piaf et ici glissée en douce à la fin du disque, sans mention sur la pochette. Jean-Claude Vannier, arrangeur notamment de Serge Gainsbourg, donne à l’album un ton contemporain.

Georges Moustaki profite de ce nouvel élan discographique pour repartir en tournée en 2004 : en France, en Espagne, en Belgique, en Suisse (où il rend hommage le 25 juillet, au Paléo festival, à son ami disparu, Serge Reggiani), en Allemagne, en Tunisie et en Algérie. 

C’est sûrement lors de cette tournée qu’il lui prend l’envie d’écrire “Vagabond”, lui qui est né à Alexandrie dans une famille grecque de confession juive et qui a grandi avec la langue arabe avant d’aller en France pour mener une carrière qui l’emmènera au quatre coins du monde. “Vagabond”, c’est peut-être ainsi que Moustaki aime à se décrire.

Pour cet album qui sort en septembre 2005, le grand Georges est parti au Brésil enregistrer la plupart des morceaux, entouré de Paula Morelenbaum et de Philippe-Gérard pour rendre hommage à son ami Tom Jobim (le titre “Tom” et la reprise des “Eaux de Mars” en témoigne). Francis Hime, l’arrangeur de Milton Nascimento, est aussi présent lors des sessions d’enregistrement.

La plupart des chansons de l’album emprunte aux musiques brésiliennes leurs couleurs et leurs sonorités. Mais les chansons ne parlent pas de Brésil, car Moustaki préfère continuer d’explorer les sentiments humains. Ainsi, dans la chanson qui a donné son nom à l’album, “Vagabond”, le chanteur fait écho à un dialogue entre un Ulysse et sa Pénélope, aussi vieux qu’irrésolu. Aussi, le chanteur célèbre les femmes et l’amour qu’il leur porte : des amours d’été jusqu’à celui qu’il porte à sa mère (“Les Mères Juives”), elles sont omniprésentes sur l’album.

A 71 ans, celui qui se faisait nommé le métèque, ne semble pas prêt à prendre sa retraite. Il enchaîne les concerts : en Espagne dès octobre, puis à Beyrouth et en France. Il se produit du 27 au 31 décembre au Théâtre du Rond Point à Paris.

A la fin de l’année 2006, Georges Moustaki voit entrer avec surprise et émotion son nom dans la section Noms Propres du dictionnaire Larousse. Il s’agit en quelque sorte d’une consécration de l’artiste en tant que “grand” de la chanson française.

2008 : “Solitaire”

Après une pause discographique d’environ deux ans, Georges Moustaki revient en mai 2008, avec l’album “Solitaire”.

Ce nouvel album est l’occasion pour lui de se renouveler, de tenter de nouvelles expériences musicales et artistiques tout en restant dans son registre. Il s’offre donc les services de Vincent Segal comme réalisateur. La moitié de Bumcello est depuis deux ans son ami et voisin. Il enregistre notamment quelques duos, fruits de rencontres et d’envies particulières : avec Vincent Delerm (“Une fille à bicyclette”), avec la chanteuse américaine francophile Stacey Kent (“les Restes”), avec la chanteuse de Pink Martini, China Forbes (“Donne du rhum à ton homme” et “Ma solitude”) et enfin avec le chanteur Cali (“Sans la nommer”). Cet album est très bien accueilli par la critique.

Georges Moustaki en profite pour donner deux concerts à l’Olympia dans la foulée de la sortie du disque (début mai), juste avant de reprendre la route en juin pour le Canada et revenir ensuite en Europe. La scène reste un moment privilégié pour Georges Moustaki qui en général donne une soixantaine de concerts par an.

Mais début 2009, alors qu’il entame une nouvelle série de concerts en Espagne, Georges Moustaki est contraint d’annuler sa tournée, des problèmes respiratoires l’obligeant à arrêter de chanter. Deux ans plus tard, il annonce avoir définitivement renoncé à la scène, luttant contre une grave maladie des bronches.

Diminué mais toujours présent, Moustaki peint, dessine et écrit dans son appartement de l’île Saint-Louis à Paris. En février 2011, il publie “La Sagesse du faiseur de chansons”, un recueil de pensées, réflexions et souvenirs.

La maladie dont il souffre, l’emphysème, le pousse à aller s’installer à Nice dans le sud de la France, échappant ainsi à la pollution et au froid parisien.

Il s’éteint le 23 mai 2013 à Nice des suites de sa maladie. Il est ensuite inhumé selon le rite juif, au cimetière du Père Lachaise à Paris. Des personnalités du monde artistique ainsi que de nombreux anonymes viennent lui rendre un dernier hommage. Plusieurs de ses chansons sont même entonnées (“L’ambassadeur”, Il est trop tard”, …) par la foule présente.

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